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Photo du rédacteurBonfils Frédéric

C’était quand la dernière fois.

Dernière mise à jour : 27 avr. 2021

Ma première soirée au Festival de Ramatuelle

Je ne peux pas faire autrement d’avoir à cette occasion un souvenir ému pour Jean-Claude Brialy et je vous invite à lire ou à relire l’article sur ma rencontre avec cet immense acteur, metteur en scène. Directeur de restaurant. Programmateur de festival et j’en passe. Voir sa photo posée là. Face à la scène. C’est extrêmement émouvant pour moi qui ne suis pas revenu au festival de Ramatuelle depuis son décès.



Je suis, ce soir, heureux d’être là.

Je dois reconnaître que Michel Boujenah tout en discrétion, humour et humilité a repris le flambeau avec une grande classe et surtout Jacqueline Franjou, la directrice du festival toujours aux commandes, une figure emblématique de ce festival est un personnage hors du commun.


Ce soir, je viens voir la toute dernière représentation de "C’était quand la dernière fois". Une pièce qui a été jouée plus d’un an au théâtre Tristan Bernard et que j’ai loupée à Paris.

J'attends beaucoup du duo Virginie Hocq et Zinedine Soualem assez atypique.


Une pièce qui commence par une réplique culte « Chéri, tu ne vas pas être content. Tu vas mourir ».

C’est bon de voir « au théâtre ce soir » sous les étoiles de Ramatuelle (ce n’est pas une critique, car c’est grâce à ce programme de télévision que la passion du théâtre m’a envahi totalement).

La pièce est folle. Les répliques fusent. Il y a de très jolis moments, mais mon coup de cœur absolu va tout droit à Virginie Hocq. Je suis fou de cette comédienne hors norme qui est un mélange assez cocasse entre Louis de Funès et Chantal Ladesou.

Elle explose, virevolte, saute. Elle bouffe la scène totalement et sauf mon respect, un peu son partenaire aussi (je pense que c’est consenti).


J’aurais très sincèrement adoré rencontrer Virginie Hocq et faire une petite entrevue confession comme j’aime les faire, mais ce fut impossible (les comédiens sont hypers protégés au festival de Ramatuelle et inaccessibles).

Elle a un jeu incroyablement corporel. Son corps à lui tout seul est déjà un personnage.

J’ai rarement vu un ou une comédienne s'exprimer aussi physiquement.


Je serais vraiment curieux d’en savoir plus et d'essayer de comprendre sa façon de travailler.


J’ai eu, ensuite, l’immense chance et privilège d’être convié au repas après spectacle. Cette année sur la plage de la Serena et son délicieux directeur Térence Turchi-Fridricune. Un grand rituel du festival où les comédiens, célébrités et sponsors se retrouvent dans une atmosphère à la fois chic et décontractée que Jean-Claude Brialy adorait et qui est tout à fait à l’image bienveillante et maternelle de Jacqueline Franjou.


J’ai eu la chance de rencontrer les équipes techniques et administratives du festival. Tout ce que j’aime.

On ressent tout de suite la difficulté d’organiser un festival comme celui-ci ou tous les soirs de vrais spectacles font une unique représentation avec décors, costumes…

J’ai eu une discussion passionnante avec, notamment, l’ingénieur du son et le photographe officiel, le talentueux Cyril Bruneau.


Quel bonheur pour moi de revivre cette ambiance si particulièrement délicieuse.


Le public de ce festival est unique. A la fois VIP et passionné. L’atmosphère qui s’y dégage est très spéciale et le lieu est magique.


Le Festival de Ramatuelle. Festival culte et particulièrement émouvant pour moi n’a rien perdu de son charme.


Crédit photo : Cyril Bruneau https://photographe-concert.com



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