parmi le très grand nombre de livres que j'ai pu lire. Il y en a deux qui m'ont marqué tout particulièrement et qui m'ont véritablement donné le goût de la lecture. Premier Amour de Dostoïevskie et le Horla de Maupassant. J'aime ces deux livres qui m'ont bouleversé et que j'ai toujours gardé précieusement.
Le Horla. Quel texte magnifique !
Cette nouvelle a été adaptée et réadaptée de maintes fois. Que ce soit en France comme à l'étranger. En moyen métrage, film, opéra...
j'avais envie d'écouter ce texte et je dois dire que je n'ai pas du tout été déçu.
Cette adaptation que je viens de voir au théâtre le Lucernaire est vraiment réussie. Je n'ai jamais autant « vu » ce texte. Avec juste une chaise et un tréteau (oui, oui). Florent Aumaître et Slimane Kacioui ont créés un pur bijou théâtral.
Je cite le comédien et le metteur en scène car je suis certain que c'est une oeuvre collective.
J'ai particulièrement aimé les descriptions de paysage, d'univers.
J'y ai vu de la légèreté, du désarroi, de l'horreur.
J'ai vécu cette pièce avec la même sensation qu'en lisant le livre. Son propre imaginaire est totalement respecté.
Un décor très sobre. De très belles lumières et puis le voyage commence.
Je me suis laissé bercé littéralement.
Florent Aumaître, avec beaucoup de distinction, ne surjoue aucunement et n'ai pas dans la projection (ce qui est rare en ce moment et ça fait du bien).
Il vit le texte et nous le fait vivre également.
Le rythme est soutenu (ça m'a un peu gêné au début) et le phrasé est très particulier. Unique.
Je ne sais pas si Florent Aumaître le fait exprès ou si c'est sa réelle façon de parler.
J'aimerais beaucoup en savoir plus sur le sujet et l'invitation d'une petite entrevue est lancée !
Peut-être que cette intonation en a dérangé certains. Moi j'ai beaucoup aimé.
Encore Un beau coup de coeur au Lucernaire.
Définitivement. Pour tous ceux qui reviennent et qui aiment Avignon, le Lucernaire est le théâtre parisien qui ressemble le plus à l'esprit « Avignon » sans la foule. Bien sûr.
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