Trois femmes. Deux écrans. Un marteau. Une adolescente oppressée par l’image qu’on lui impose d’elle. Une agent de police dans une enquête qui vire à l’obsession. Une tueuse en série qui se rend et revendique son droit à la violence.
Quand j’entends parler de psychopathe masculin autour de moi, ce sont toujours des hommes. Et les femmes ? Léna Bokobza-Brunet
Avis de Foudart 🅵🅵🅵 Même si, Il y a quelques films ou séries qui parlent de femmes violentes (Basic Instincts ou Kill Bill par exemple), la plupart du temps, la femme agit par vengeance ou en réaction à quelque chose. Son action n’est jamais «simplement» violente.
Je me suis donc intéressée à ce qu’on pourrait appeler «les pulsions féminines », la violence intrinsèque appartenant aux femmes. Car cette violence là existe. Léna Bokobza-Brunet
Une pièce, un thriller, un spectacle génial, moderne et renversant
Une des très bonnes idées de la pièce et d’avoir scinder le plateau en deux univers bien distincts et de faire jouer successivement à deux comédiennes, très crédibles, le même rôle, à deux âges différents. Cette astuce permet des cuts très fluides et un rythme effréné très proche du cinéma.
Une pièce entre théâtre et cinéma
C’est un élément sur lequel j’ai appuyé ma réflexion et qui tisse le fil rouge de la pièce. Léna Bokobza-Brunet
Une serial killeuse, fan de Claude François
J’ai ainsi utilisé la figure de Claude François comme représentant de l’oppression patriarcale et la Claudette comme le modèle ultime de la femme parfaite. Léna Bokobza-Brunet
Une pièce, non dénouée d’humour, un brin loufoque et très drôle, qui réserve à la fois un véritable suspense dans la pure veine des bons thrillers qu’on adore, mais aussi, une réflexion sur la conditions des femmes dans la société et des pressions sociales qu’elles subissent.
Le Goût du sang dans la bouche est un spectacle ébouriffant, un immense coup de cœur qui dépote et tourbillonne de créativité.
Une pièce absolument géniale à ne surtout pas manquer !
Le Goût du sang dans la bouche
Lauréat du prix du public du festival Court mais pas vite (3ème édition) Texte, mise en scène Léna Bokobza-Brunet Avec Léna Bokobza-Brunet, Lia Khizioua Ibañez, Théa Petibon
Son Léonard Poupeau Vidéo Fanny Cortade Décors Shana Rouaix, Léna Bokobza-Brunet Costumes Suzanne Devaux Lumières Angèle Soyez Crédit / photos Chloé Destuynder, Fanny Cortade
Théâtre Les Déchargeurs
Du 20/09/2021 au 29/09/2021 Lundi, Mardi, Mercredi à 21H00
Durée: 1h05
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