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Photo du rédacteurBonfils Frédéric

Je m'appelle Erik Satie, comme tout le monde.

Dernière mise à jour : 25 avr. 2021

Théâtre de la contrescarpe

J'ai un rapport très charnel à l’œuvre D’Erik Satie et ceci depuis longtemps. Sa musique a accompagné mes amours, mes peines et mes joies. Je ne peux traverser la Normandie sans écouter les gymnopédies.

Mon excitation était donc au maximum en venant voir, aujourd’hui « Je m'appelle Erik Satie, comme tout le monde ». Et je vous le dis le plus directement possible. Quel bonheur immense !

Ce spectacle est magnifique, sensuel, intelligent, émouvant, passionnant et même surprenant dans sa construction.


Je suis tombé amoureux de Laetitia Gonzalbes, d’Elliot Jenicot, d’Anais Yazit et de Suki. Il va peut-être falloir que j’arrête d'écouter Erik Satie. Je pense que ça me monte un peu au cerveau.


Savez-vous, tout de même qu’Erik Satie a fréquenté les plus grands ? De DEBUSSY à COCTEAU en passant par PAUL VERLAINE et SUZANNE VALLADON ? Que de nombreux musiciens se sont inspirés de son travail et qu’il n’a jamais eu la reconnaissance méritée ?


Laëtitia Gonzalbes a fait un travail de documentation formidable, mais pas seulement. Elle a écrit un texte fantastique et malicieux, à tiroirs. J’adore ce type de travail artistique.


Quoi de mieux pour parler d’un créateur comme Satie, précurseur de plusieurs mouvements, dont le surréalisme qui de nous plonger, nous aussi, dans un univers fantasque et délirant. Je n’ai pas l’impression d’avoir rencontré Erik Satie cet après-midi mais d’être entrée dans sa tête, dans son âme.


L’œuvre de Laetitia Gonzalbes, car il s’agit bien d’une œuvre, est géniale. Quel magnifique cadeau pour les deux comédiens. Elliot Jenicot (absolument immense) et Anais Yazit. Elle m’a dit que c’était sa première vraie pièce en tant que comédienne, je refuse de la croire. Elle est fantastique de douceur, de force, de subtilité et de sensualité.


Je ne peux finir sans parler de Suki, immense illustrateur, les images diffusées sont déjà une œuvre à part entière. Un spectacle dans le spectacle.


J’ai eu l’immense chance de rencontrer l’équipe de cette pièce formidable. En plus d’être talentueux. Ils sont extrêmement sympathiques et ont beaucoup humour.


Le théâtre de la contrescarpe et sa directrice ont eu l’idée géniale de souffler à l’oreille de Laetitia Gonzalbes

Erik Satie, et c'est une très grande idée, car cette jeune auteur et metteuse en scène à la très belle carrière en a fait un bijou.


Je ne suis pas tellement sûr que mon article soit utile finalement, tant je suis certain que «Je m'appelle Erik Satie, comme tout le monde» va être un immense succès. Cela ne peut pas en être autrement.

Les fées de la folie douce ce sont penchée sur ce berceau.


Qui mieux que Xavier Delette, musicien et directeur du conservatoire régional De Paris pour parler de ce spectacle. «Le texte se dévoile comme l’un de ces tableaux anciens où une enfilade de portes entrouvertes induit un effet de vertige qui ne nous entraîne là, où plus rien ne répond aux critères de La pure Logique. Chaque plan questionne notre perception : sommes-nous prêts à accepter un autre qui ne fonctionnerait pas comme nous ?»


Grâce à la pièce, j’ai même appris ce que signifiait Gymnopedie, mais ça, vous le saurez en allant au théâtre de la contrescarpe.

Les photos magnifiques du spectacle sont de Fabienne RAPPENEAU, magicienne de l’art vivant et Julien Wagner est mon chouchou des attachés de presse de PARIS.





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