Katell Quillévéré signe une œuvre intense et dramatique, plongeant le spectateur dans une réflexion profonde sur l’amour, les traumatismes du passé et le poids du secret.
La dernière journée du Festival du film francophone d'Angoulême s'est conclue par la remise du Valois de diamant à "Le Temps d’aimer" (prochainement en salle le 29 novembre).
Orchestré par Katell Quillévéré, le film explore la complexité du désir, la nature de l'amour et les conséquences lointaines de la guerre. Les rôles principaux, assurés par Vincent Lacoste et Anaïs Demoustier, évoquent avec brio un duo marqué par l'ombre d'un secret.
L'intrigue s'ouvre sur des séquences bouleversantes de la Libération, mettant en scène la violence envers les femmes soupçonnées d'avoir eu des liaisons avec les troupes allemandes. Sur cette trame historique, l'histoire se recentre sur Madeleine, touchée par ces événements tragiques, et sa liaison avec François, jeune étudiant en archéologie aux horizons et passés contrastés.
Vincent Lacoste a été salué par le prix du meilleur acteur pour son interprétation profonde d'un homme face à ses tourments intérieurs. Anaïs Demoustier, partenaire de jeu récurrente de Lacoste, brille intensément dans la peau de Madeleine.
Le palmarès du festival a également mis en lumière d'autres talents remarquables
"Rosalie" de Stéphanie Di Giusto a été distingué pour sa musique envoûtante, tandis que Nadia Tereszkiewicz a décroché le prix de la meilleure actrice pour son interprétation touchante dans "femme à barbe". Par ailleurs, "Augure" réalisé par Baloji Tschiani a été salué pour sa direction artistique.
Un succès incontesté !
Avec une sélection impressionnante de films en lice et un défilé de célébrités, cette 16e édition du Festival du film francophone d'Angoulême s'est une fois de plus démarquée dans l'univers du cinéma francophone. Plus qu'un simple événement cinématographique, ce festival célèbre la magie du récit, démontrant que le septième art, vivace et vibrant, a encore de beaux jours devant lui.
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