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Ça sent l’eucalyptus


Ou comment un arbre peut vous tomber dessus… et changer votre vie.


 

Une femme. Un arbre. Un choc.

C’est absurde ? Oui. C’est vrai ? Aussi.

Dans Ça sent l’eucalyptus, Marjolaine Pottlitzer raconte comment sa vie a basculé le jour où un eucalyptus lui est tombé dessus. Littéralement. Ce qui aurait pu rester un simple fait divers devient ici un seul-en-scène d’une force rare — drôle, brutal, profondément humain.


 

Handicap invisible, humour très visible


Saviez-vous que 80 % des handicaps ne se voient pas ?

Celui de Marjolaine en fait partie. Dans un récit à la fois intime et universel, elle mêle humour noir, tendresse et autodérision pour raconter sa reconstruction, physique et mentale. Elle parle des galères médicales comme d’une série Netflix, de la perte de soi comme d’un stand-up existentiel, et des préjugés comme d’autant de clous à dévisser à coups de vannes bien senties.


 

Une chute spectaculaire, une résilience scénique


Sur scène, Marjolaine est bouleversante d’énergie. Elle incarne ses souvenirs, ses douleurs, ses petites victoires — jusqu’à son diplôme d’handicapée (pardon, sa carte officielle), qui lui ouvre bien plus de situations absurdes que de portes. Sa plume, coécrite avec François Szabowski, est acérée, pleine de surprises. La mise en scène d’Éric Desport, sobre et efficace, laisse l’émotion affleurer sans pathos.


Résultat : on rit. On pleure. Parfois en même temps. Et surtout, on pense.


 

Un spectacle nécessaire, une claque salutaire


Ce seul-en-scène ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières. Il fait rire là où ça fait mal. Il montre sans démontrer. Il dit l’invisible, le quotidien, l’intime, avec une générosité rare. Une performance de résilience joyeuse et rageuse, qui vient nous secouer avec tact et talent.


À voir absolument. Pas pour pleurer sur un sort. Mais pour comprendre ce que veut dire vivre avec, malgré, au-delà. Et pour rencontrer une héroïne improbable… devenue bûcheronne malgré elle. Avis de Foud’art 🅵🅵🅵



Ça sent l’eucalyptus

De Marjolaine Pottlitzer & François Szabowski

Mise en scène Éric Desport

Avec Marjolaine Pottlitzer

Création lumières Luc Khiari

Durée 1h12


Au Funambule Montmartre jusqu’au 28 mai (mercredis à 19h ou 21h)

Avant son envol pour le Festival d’Avignon – Théâtre Pierre de Lune (Quartier Luna)





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